Delphine Meillet interrogée par BFM TV sur l’interview de Christophe Chalençon sur la télévision italienne La 7, dans l’émission Piazzapulita.
Cette séquence a été filmée en off par les journalistes italiens en fin d’interview, avec la caméra baissée. Ce qui ne change rien à la teneur de ses déclarations, selon l’avocate Delphine Meillet. « Ces propos sont suffisamment dangereux et provocateurs pour que des malfaiteurs s’en inspirent », assure-t-elle à BFMTV.com. À ce titre, il peut être poursuivi pour « provocation directe non suivi d’effet », précise la pénaliste.
L’article 24 sur la liberté de la presse punit « de cinq ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende ceux qui (…) auront directement provoqué, dans le cas où cette provocation n’aurait pas été suivie d’effet, à commettre [des] atteintes volontaires à la vie ». Les faits étant d’autant plus condamnables, assure l’avocate, que la personne visée est le président de la République.
Toujours selon notre interlocutrice, Christophe Chalençon ne pourrait pas poursuivre les journalistes italiens pour la diffusion de ces propos en « off », car « l’intérêt général prime sur l’atteinte à la vie privée ».