La mise en examen des trois élèves, âgés de 11 ans au moment des faits, est « exceptionnelle, car ils étaient extrêmement jeunes, mais la juge a estimé à juste titre qu’il y avait suffisamment de charges contre eux », a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) l’avocate des parents de la fillette, Delphine Meillet. « Le message est clair : cela signifie que se moquer violemment d’une enfant peut entraîner des conséquences très graves pour les moqueurs. »
« Que des ados de 11 ans ne prennent peut-être pas la mesure du mal qu’ils causent par leurs moqueries, c’est une chose, mais qu’une adulte, professeure de surcroît, sadise une élève, c’en est une autre », a déploré l’avocate de la famille, Me Delphine Meillet. La conseil estime qu’elle a ainsi implicitement autorisé certains élèves à s’en prendre à Evaëlle. Dès le lendemain, la fillette était une nouvelle fois violentée.