Que faire en cas d’harcèlement scolaire ?
Le harcèlement scolaire
1.200.000 d’élèves souffrent de harcèlement scolaire, c’est à dire 2 à 3 élèves en moyenne par classe. Le harcèlement scolaire peut prendre plusieurs formes : les brimades et insultes répétées entres élèves, les moqueries ou encore les messages injurieux postés sur les réseaux sociaux sont des formes de harcèlement scolaire. La plupart du temps, il est difficile de déceler et de comprendre que son enfant est victime des autres élèves. Un enfant subitement anorexique ou au contraire boulimique, qui ne dort plus ou moins bien, qui refuse d’aller à l’école, qui parfois même se mutile, ce sont des signes qui doivent éveiller la conscience de l’entourage de l’enfant. Pour mettre un terme à cette situation, il est impératif de se tourner tout d’abord vers l’établissement scolaire. Des mesures pourront d’être prises au sein de l’école pour tenter de résoudre ce cas. D’ailleurs, les enseignants, le chef d’établissement, les assistants… qui ont connaissance ou qui suspectent très fortement un cas de harcèlement ont l’obligation légale d’avertir sans délai le Procureur de la République. Ensuite, si l’école ne parvient pas à résoudre ce problème, l’enfant victime doit porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement au commissariat ou à la gendaremerie. Un enfant mineur peut se rendre seul à la police et signaler ces faits. Je pense surtout aux adolescents. Mais l’enfant ne peut pas se constituer partie civile lui-même pour demander des dommages et intérêts, ses parents doivent le faire en son nom. Il faut savoir que l’enfant auteur risque une peine de prison qui peut aller jusqu’à 6 mois s’il est âgé de plus de 13 ans, il risqué aussi d’être condemner à payer une amende qui peut atteindre 7 500 € . Si les faits sont très graves, l’auteur pourra être poursuivi devant le tribunal correctionnel pour violences physique ou psychologique, parfois même provocation au suicide ou menace de mort. Quoiqu’il en soit, ce sont les parents du mineur auteur de harcèlement qui devront payer des dommages et intérêts aux parents de la victime car le mineur n’est pas responsable civilement de ses actes. Une dernière astuce : si les parents estiment qu’un enseignant ou tout autre personnel éducatif a une responsabilité dans le harcèlement scolaire dont est victime leur enfant, ils ne peuvent pas agir directement contre cette personne. Pour obtenir réparation, ils doivent assigner l’État devant un tribunal civil.