LE MONDE – Pour Julien, tout a commencé à l’été 2018. « Je suis en vacances et je reçois l’appel d’un policier qui me dit que plusieurs véhicules enregistrés à mon nom ont commis des infractions graves, de type braquage, raconte ce cadre commercial (dont le prénom a été modifié) installé en région parisienne. Pourtant, à l’époque, je n’ai même pas de voiture, je conduis un scooter. » La suite de son récit ressemble par bien des aspects au cauchemar que décrivent toutes les victimes d’usurpation d’identité. Sauf que, dans son cas, une grande partie de la responsabilité en revient à l’Etat. […]